La recherche translationnelle comble le fossé entre la science fondamentale et l’application clinique. Elle transforme les découvertes scientifiques réalisées en laboratoire—comme l’identification d’une molécule ou d’un mécanisme biologique—en outils pratiques pour le diagnostic, le traitement ou la prévention des maladies, y compris les cancers oculaires. Son objectif est d’accélérer la transition « du laboratoire au patient ».

Elle repose sur une étroite collaboration entre chercheurs, cliniciens, biologistes et biostatisticiens. Par exemple, les résultats obtenus à partir de modèles cellulaires ou animaux peuvent conduire au développement de nouvelles thérapies ciblées, ensuite testées dans des essais cliniques.

En France, la recherche translationnelle est régie par plusieurs textes, notamment le Code de la recherche et les règles éthiques relatives à l’expérimentation animale et humaine. Lorsqu’elle implique des patients ou des données personnelles, elle peut également relever du Code de la santé publique.

Les études précliniques (en laboratoire ou sur modèles animaux) suivent un cadre réglementaire différent, relevant généralement de la science fondamentale ou de la recherche de base.